Une guerre encore plus froide : première nouvelle de Charles Stross parue !

lovecraft-russian-dolls

 

Tout chaud ! (ou plutôt glacial) : ExoGlyphes a publié sa première nouvelle de Charles Stross,  A colder War (Une guerre encore plus froide). Le nouveau canal de Crowdfunding des inédits de l’imaginaire, qui en un mois a déjà franchi 4 paliers, tient donc ses promesses. Prochain arrêt : la suite des nouvelles; avant de s’attaquer aux romans de la Laverie, tout ça à partir de 3 euros par mois. Oui mais est ce que tu peux arrêter de nous débiter ta promo et nous expliquer de quoi ça parle cette nouvelle ? Et bien disons que c’est du « Cthulhu wars », mais pour de vrai…

 

Une guerre encore plus froide (A colder war) est une nouvelle en marge de La Laverie, l’univers que dépeint Charles Stross dans ses romans, mélange d’espionnage, d’humour anglais pince sans rire et d’informatique, sur fond de mythe de Cthulhu … en marge, oui, mais pas tant que ça.

On y retrouve l’idée centrale de l’existence du Mythe dans un contexte géopolitique, mais ici, l’action se passe au début des années 80. On ne sera donc pas surpris d’y trouver la guerre froide comme thème central (et tailleurs à épaulettes, oui). Comme dans les histoires de Bob Howard, il y a donc ce gout de roman et de films d’espionnage, typé ici « période Reagan ». Vous savez du genre « Berlin ouest, Porte de Brandebourg, 00h37, heure locale … »

Mais contrairement à l’univers de la Laverie, les événements ont dérapé: les Soviétiques on décidé d’ajouter des choses impies plus vieilles que l’homme au rang de leur armement non conventionnels. A l’horreur potentielle d’une guerre nucléaire s’ajoute donc celle du règne de ceux-dont-le-nom-ne-doit-pas-être-prononcé. A certains égards même, une guerre nucléaire à l’air d’un innocent feu d’artifice champêtre a coté d’eux.

 

 

On est donc pas si loin que ça de la Laverie, et en un sens, il s’agit d’une histoire alternative au sein du même univers. Ici aussi, l’horreur cosmique ici ne fait que décupler une horreur déjà existante.

Si les aventures de Bob Howard sont ancrées dans l’univers « geek » de l’informatique, au point qu’en 2004, lors de la sortie du premier roman en France, certains étaient largués, on ne trouve certes pas ça ici, mais vous aurez tout votre saoul de geekerie d’un autre genre : tout l’attirail militaire et technique de la guerre froide. En particulier les obscurs bidules expérimentaux à cotés desquels (ouf) on est passé, et ceux dont on a rien su. Une manière de se replonger dans cette époque à travers les lunettes (déformantes) du geek. Comme dans la Laverie donc.

Nous aurons l’occasion d’en reparler, avec probablement une seconde version de la nouvelle contenant des notes en plus. Pour l’instant, je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir.

Pour ceux qui n’étaient pas nés, et pour ceux qui veulent se remettre dans l’esprit des années Reagan, commencez donc par ces vidéos.

Et pour ceux qui ne nous ont pas encore rejoints (que Yog-Sothoth vous prenne en miséricorde), ça se passe ici pour nous aider à financer/ lire la suite : https://www.tipeee.com/exoglyphes avec la nouvelle « Overtime » ou Bob se porte volontaire bien malgré lui pour assurer Quelques heures sup’… à noël, seul et dans un bien inquiétant endroit.

 

 

 

Crédit Images : « Even dead god can dream », de Mike biltz, et le site cthulhuforamerica.com

 

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.