Le retour des Nouvelles
Publié : mar. juin 14, 2016 10:58 pm
Je recolle ici les deux nouvelles que j'avais posté sur feu le premier forum :
"« Bon Dieu, les gars vous avez été héroïques, oui, héroïques, il faudrait plus de Falks comme vous dans le secteur XVIII ! », voila ce que le capitaine nous avait déclaré avant de quitter la chambre d’hôpital où Herda et moi étions en train de nous faire soigner, dommage pour Richardo qui lui était rangé dans un tiroir du sous-sol.
Bon, ça, c’était pour la presse qui allait titrer : « une équipe de Falk empêche un groupe terroriste de dérober des armes dans le dépôt militaire du Berlin StaatsOper ».
Hier, dans son bureau le discours n’était pas le même, le trafic de ce con de Boris avait été repéré par le SAD, le capitaine nous avait calmement expliqué que nous avions intérêt à nous occuper de notre coéquipier ou il devançait les bœufs carottes et balançait toute l’équipe pour ne pas que la merde n’éclabousse la FalkHouse (et n’entache sa carrière).
Cela faisait quelque temps que l’on sortait du matériel d'un dépôt de l’armée, Richardo était tombé sur le fourrier de son ancienne escouade qui bossait maintenant au StaatsOper, reconvertit en entrepôt par l’armée.
On a commencé petit en sortant de quoi améliorer notre quotidien : des munitions, des protections, des rangers,… Puis on en a fait profiter les collègues de la FalkHouse, ça arrangeait tout le monde, le capitaine fermait les yeux.
C’est alors que Boris a estimé qu’on ne se rinçait pas assez, qu’on était des gagnes petits et qu’il a commencé à faire des extras. Ça avait l’air de marcher, on devait de plus en plus couvrir ses absences, mais comme il arrosait large, on laissait filer… on n’aurait pas dû : dans quoi s’était-il fourré pour attirer l’attention du SAD ?
Notre plan était simple, après avoir nettoyé tout ce qui pourrait nous lier au trafic, Herda et Richardo choppait Boris en flag à la sortie du dépôt, une impasse sur laquelle donnait l’ancienne sortie des artistes. S’il n’était pas con, il accepterait notre deal : pendant qu’ils fileraient à la Falkhouse, je nettoyais son appart et mettais son magot en sécurité, avec les preuves restantes, même en tombant tout seul il ne chopperait qu’une petite peine et retrouverait ses gains à la sortie.
On ne pouvait pas prévoir que Boris était passé à une toute autre échelle et qu’il dealait de l’armement militaire avec la mafia Oslave. Quand Herda et Richardo ont bloqués l’impasse avec la DeMauer , ils sont tombés sur 5 gars bien équipés. Ça a tout de suite défouraillé : Marxmen contre Guelter, au son de cette petite musique j’ai hurlé un XXX sur la radio et me suis jeté dans la ruelle avec mon Dagon 12mm.
Le temps que j’arrive, 3 Oslaves et Richardo étaient au tapis, le reste de la fusillade n’a pas été beaucoup plus clair, la police militaire, comme la cavalerie est arrivée quand tout était terminé, seul Herda et moi étions encore vivants.
Tout le monde semblait content, notre histoire devenait la version officielle, le capitaine avait transformé ce four en grosse production et relancer sa carrière, mais bizarrement les gars du SAD tiraient une sale gueule.
Ce n’est qu’un an plus tard que j’ai compris pourquoi, quand l’agent du SAD qui m’inculpait m’a glissé la rubrique nécrologique de leur gars infiltré chez les Oslaves et mort dans la fusillade à l’arrière du StaatsOper."
"Ergün est arrivé dans la salle de repos avec son sourire des grands soirs, on allait avoir droit à une de
ses anecdotes qui allaient ensoleiller notre nuit de garde.
Sa voiture avait été appelée de toute urgence pour une attaque de superette dans le quartier de XXX, mais à la place d’une pluie de plombs, ils étaient été accueillis par un macchabé et le gérant qui soignait un ado encore cagoulé. Les premiers témoignages étaient confus, impossible de savoir qui avait tiré sur qui (le gérant n’était même pas armé), jusqu’à qu’Ergün tombe sur l’arme du blessé.
Il a alors crié « laissez tomber la balistique les gars, c’est un Orki 23 le môme encore dû trop regarder XXXX sur Kriminal Kanal » et tout le monde s’est marré. Dans ce grand classique de la série policière les Volkraubers bricolaient toujours un Orki 23 pour inverser sa détente, ils pouvaient donc partir avec un otage, le pistolet sur la tempe sans craindre les snipers, l’arme tirant lorsque le doigt relâchait sa pression sur la gâchette. Ca, c’est dans les séries TV, dans cette supérette, le gamin, stressé, avait dû se mélanger les pinceaux ou faire un geste brusque et avait descendu son complice, puis lâché l’arme qui en tombant lui avait envoyé une balle dans la cuisse. Ce qui fait conclure à Ergün, que le meilleur allié d’un Falk ce n’est pas son arme mais le QI des Volkraubers."
"« Bon Dieu, les gars vous avez été héroïques, oui, héroïques, il faudrait plus de Falks comme vous dans le secteur XVIII ! », voila ce que le capitaine nous avait déclaré avant de quitter la chambre d’hôpital où Herda et moi étions en train de nous faire soigner, dommage pour Richardo qui lui était rangé dans un tiroir du sous-sol.
Bon, ça, c’était pour la presse qui allait titrer : « une équipe de Falk empêche un groupe terroriste de dérober des armes dans le dépôt militaire du Berlin StaatsOper ».
Hier, dans son bureau le discours n’était pas le même, le trafic de ce con de Boris avait été repéré par le SAD, le capitaine nous avait calmement expliqué que nous avions intérêt à nous occuper de notre coéquipier ou il devançait les bœufs carottes et balançait toute l’équipe pour ne pas que la merde n’éclabousse la FalkHouse (et n’entache sa carrière).
Cela faisait quelque temps que l’on sortait du matériel d'un dépôt de l’armée, Richardo était tombé sur le fourrier de son ancienne escouade qui bossait maintenant au StaatsOper, reconvertit en entrepôt par l’armée.
On a commencé petit en sortant de quoi améliorer notre quotidien : des munitions, des protections, des rangers,… Puis on en a fait profiter les collègues de la FalkHouse, ça arrangeait tout le monde, le capitaine fermait les yeux.
C’est alors que Boris a estimé qu’on ne se rinçait pas assez, qu’on était des gagnes petits et qu’il a commencé à faire des extras. Ça avait l’air de marcher, on devait de plus en plus couvrir ses absences, mais comme il arrosait large, on laissait filer… on n’aurait pas dû : dans quoi s’était-il fourré pour attirer l’attention du SAD ?
Notre plan était simple, après avoir nettoyé tout ce qui pourrait nous lier au trafic, Herda et Richardo choppait Boris en flag à la sortie du dépôt, une impasse sur laquelle donnait l’ancienne sortie des artistes. S’il n’était pas con, il accepterait notre deal : pendant qu’ils fileraient à la Falkhouse, je nettoyais son appart et mettais son magot en sécurité, avec les preuves restantes, même en tombant tout seul il ne chopperait qu’une petite peine et retrouverait ses gains à la sortie.
On ne pouvait pas prévoir que Boris était passé à une toute autre échelle et qu’il dealait de l’armement militaire avec la mafia Oslave. Quand Herda et Richardo ont bloqués l’impasse avec la DeMauer , ils sont tombés sur 5 gars bien équipés. Ça a tout de suite défouraillé : Marxmen contre Guelter, au son de cette petite musique j’ai hurlé un XXX sur la radio et me suis jeté dans la ruelle avec mon Dagon 12mm.
Le temps que j’arrive, 3 Oslaves et Richardo étaient au tapis, le reste de la fusillade n’a pas été beaucoup plus clair, la police militaire, comme la cavalerie est arrivée quand tout était terminé, seul Herda et moi étions encore vivants.
Tout le monde semblait content, notre histoire devenait la version officielle, le capitaine avait transformé ce four en grosse production et relancer sa carrière, mais bizarrement les gars du SAD tiraient une sale gueule.
Ce n’est qu’un an plus tard que j’ai compris pourquoi, quand l’agent du SAD qui m’inculpait m’a glissé la rubrique nécrologique de leur gars infiltré chez les Oslaves et mort dans la fusillade à l’arrière du StaatsOper."
"Ergün est arrivé dans la salle de repos avec son sourire des grands soirs, on allait avoir droit à une de
ses anecdotes qui allaient ensoleiller notre nuit de garde.
Sa voiture avait été appelée de toute urgence pour une attaque de superette dans le quartier de XXX, mais à la place d’une pluie de plombs, ils étaient été accueillis par un macchabé et le gérant qui soignait un ado encore cagoulé. Les premiers témoignages étaient confus, impossible de savoir qui avait tiré sur qui (le gérant n’était même pas armé), jusqu’à qu’Ergün tombe sur l’arme du blessé.
Il a alors crié « laissez tomber la balistique les gars, c’est un Orki 23 le môme encore dû trop regarder XXXX sur Kriminal Kanal » et tout le monde s’est marré. Dans ce grand classique de la série policière les Volkraubers bricolaient toujours un Orki 23 pour inverser sa détente, ils pouvaient donc partir avec un otage, le pistolet sur la tempe sans craindre les snipers, l’arme tirant lorsque le doigt relâchait sa pression sur la gâchette. Ca, c’est dans les séries TV, dans cette supérette, le gamin, stressé, avait dû se mélanger les pinceaux ou faire un geste brusque et avait descendu son complice, puis lâché l’arme qui en tombant lui avait envoyé une balle dans la cuisse. Ce qui fait conclure à Ergün, que le meilleur allié d’un Falk ce n’est pas son arme mais le QI des Volkraubers."