La caravelle # 1 : des plages de Normandie aux planètes mal terraformées

Moins de trois semaines après son lancement, la Caravelle, basée sur un nouveau type de « crowdfunding », prend le large et propose sa première livraison bimestrielle de traduction ludiques en VF. On dit merci aux abonnés qui pour 2 euros chacun, ont permis la traduction de deux perles….

Doublette belliqueuse et propulsée à l’apocalypse

Cette première « livraison » comprend deux jeux de J. Harper, tous deux dérivés du système apocalypse: The regiment et Colonial Marines. Comme leurs noms l’indiquent , le premier vous permettent de créer des histoires dans le style des (classiques des) films « de guerre », et le second transpose ce genre dans la science-fiction sur me modele d’Alien. A l’occasion J. Harper a injecté quelque chose des wargame (les bonnes vieilles tables de résolution) dans le système, puisqu’il s’agit de mettre en scène non pas seulement des personnages, mais des groupes.

A l’image d’un de ses autres jeux comme Lady Blackbird ou Danger Patrol, il y a plus dans cette quinzaine de pages que dans beaucoup de jeux volumineux publiés en bois mort. Ce sont des modèles exemplaires de game design dans le fond mais aussi dans leur forme claire et concise. Je vous laisse en juger.

Ces jeux seront distribués gratuitement d’ici 3 mois. Mais bien sur, vous pouvez les découvrir bien avant en montant à bord de La caravelle dès maintenant si ce n’est déjà fait. Le ticket d’entrée est de 2 euros. Pas plus.

Au prochain numéro…

La prochaine livraison de fin novembre comprendrait Lady Black Bird 2, comme le premier volet,  toujours par Yragael Malboss et toujours par J. Harper. Peut être accompagné de Simple Word de MacDonaldo.

Ou peut être pas. Ou peut être même le numéro zéro de Sword Without Master, City of fire and coin, que moi même j’attend en trépignant. En tout cas, il ne saurait tarder. Ceux des patrons qui ont « pledgé » pour cela peuvent crier haut et fort leurs préférences (en commentaires, ou sur Hic Sunt Dracones sur G+), ou ce qu’ils aimerait voir. On les écoutera.

Crédit: Logo de la caravelle, par Khelren